La colonne Vendôme, considérée comme un monument symbolique de l'Empire, est abattue par les communards. Le peintre Courbet qui sera accusé d'avoir été l'instigateur de cette destruction, sera condamné à en payer la reconstruction, ce qu'il n'aura pas les moyens de faire; il s'exilera en Suisse.
Les canons de Montmartre, dont la tentative de confiscation, par le gouvernement de Thiers, à la Garde Nationale, déclencha l'insurrection de la Commune.
Pour faire l’unité allemande, Bismark pousse Napoleon III à la guerre contre la Prusse. Mal dirigée et dotée d’une artillerie désuète l’armée est rapidement débordée. L’empereur capitule à Sedan encerclé, il est déchu le 4 septembre 1870 et la république proclamée.
Pour continuer la guerre Paris mobilise la garde nationale, Gambetta réorganise les armées en province. Après la capitulation de Bazaine à Metz début 1871, à Versailles le gouvernement, dirigé par Thiers, demande un armistice et veut désarmer la garde nationale ce qui déclenche la révolte de Paris où est élue une commune. Les troupes de Versailles encerclent Paris, puis après la signature de la paix avec la Prusse s’emparent de la ville en mai 1871.